Lectures et débats

  • Jeudi 2 juillet 2015 soirée de lecture et débat avec Agnès Desarthe et Hervé Le Tellier sur le thème de la liberté : « La Liberté à L'Œil au Vert (librairie L’Œil au Vert, 59 rue de l’Amiral-Mouchez, Paris 13e. Tél. +33 1 45 88 67 96)

Echecs jockey perdu Magritte

Publications

  • Eduardo Berti, Dix-continuités, La Bibliothèque oulipienne (217), 2015 *.
  • Olivier Salon, +++, Sur l'Augmentation de Georges Perec, La Bibliothèque oulipienne (208), 2015.
  • Ian Monk, et al., Autre couture, La Bibliothèque oulipienne (207), 2015.

L'introduction d’Eduardo Berti

Un « nouveau » (pas nouveau en écriture) est entré dans le cercle l’année 2014, Eduardo Berti, poète argentin, que, dans la lignée de Julio Cortazàr, je trouve si jubilatoire pour l’avoir lu que je veux vous le présenter tel que dans le site.

  • « Eduardo Berti est membre de l’Oulipo depuis juin 2014. Né en Argentine en 1964, écrivain de langue espagnole, il est l’auteur de quelques recueils de nouvelles, d’un livre de petites proses et de plusieurs romans. Traducteur et journaliste culturel, il est traduit en sept langues, notamment en langue française où on peut trouver presque toute son œuvre : les micronouvelles de La vie impossible (prix Libralire 2003), les nouvelles de L’Inoubliable et les romans Le Désordre électrique, Madame Wakefield (finaliste du prix Fémina), Tous les Funes (finaliste du Prix Herralde 2004), L’Ombre du Boxeur et Le Pays imaginé (prix Emecé 2011 et prix Las Américas 2012), sans parler de deux textes difficiles à classer : Les Petits miroirs et Rétrospective de Bernabé Lofuedo. Ses livres sont publiés, principalement, aux éditions Actes Sud et traduits par Jean-Marie Saint-Lu ». (Il a un blog en espagnol.)

Magritte Decalcomania

Textes publiés sur le site de l’Oulipo

parc de Magritte

Dix continuités dans la continuité

Dans les Dix-continuités d’Eduardo Berti, on assiste, par suppression de mots et de phrases, au caviardage – et à la recréation, sous forme de dix nouvelles – de l’extraordinaire texte de Julio Cortázar Continuité des Parcs...

Lu aux jeudis de l’oulipo

Sur le site sont parus ces textes d’Hervé Le Tellier lus durant les fameux Jeudis.

  • Comment mémoriser les tables de nain et autres, de Paul Fournel (soit exactement ce que dit le titre : comment mémoriser les tables de nain et autres, de Paul Fournel).
  • Moi et François Mitterrand. (Où l’on prendra connaissance d’une trop faible fraction, hélas, de l’intense correspondance entre Hervé Le Tellier et son ami François Mitterrand, président de la République de 1981 à 1995 (septembre 1983- février 2006).
  • La fin des oulipiens. (Où les oulipiens, en diverses circonstances, révèlent leur vraie nature criminelle.
  • La colonie oulipienne. (Où l’Oulipo fonde, sur les rives du Café de Flore, une colonie oulipienne à l’éphémère existence.)
  • Philippe Molitor. (Où l’on découvre les aventures tardives du Philippe susnommé.)
  • L’inspiration. (Où l’on découvre que l’auteur, en mal d’idées, absolument totalement sec, peut, an cas d’urgence extrême, ne reculer devant aucun plagiat formel.)
  • Haïkus de métro. (Où l’on s’aperçoit que le poète paresseux, sur une courte distance, peut composer les haïkus de métro.)
  • Collection d’antonomases. (Où l’on prend conscience, à travers des œuvres d’art oubliées (et d’autres objets parfois plus banaux), de l’origine de cinquante-trois éponymes.)

Blanc-Seing de Magritte

  • Les « Sept jours de l’Oulipo. (Où l’on apprend l’histoire absolument véridique et vérifiable des conséquences d’un Jeudi de l’Oulipo dont le thème était le Silence.)
  • La colère de Bénabou de Mekhnès. (Où l’on entend l’aède chanter la divine colère de Bénabou de Mekhnès, fils de Menahem et Mimoun, pernicieuse colère qui faillit valoir aux Oulipiens d’innombrables malheurs, précipiter chez Hades de valeureux héros, et faire de leur corps la proie des chiens et de tous les oiseaux.)
  • Je me suis mis à écrire. (Où l’auteur raconte comment il s’est mis à écrire, jusqu’à en perdre femme et santé. Où il dit tout de sa tragique trajectoire et donne le secret de sa rédemption.)
  • L’incantation. (Où l’on invoque avec succès le Diable (lequel apparaîtra sous une forme étrange mais après tout plausible) lors d’un Jeudi de l’Oulipo, devant un auditoire sans nul doute terrorisé.)

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Illustrations : tableaux de Magritte Le Jockey perdu, Décalcomanie, La Condition humaine, Le Blanc-Seing.